Cinéma : Top 5 des films tournés à Carcassonne

Mondialement célèbre pour ses remparts, Carcassonne fait également office de décor pour des films de légende médiévale. Tour d’horizon des longs-métrages qui ont fait la gloire de cette cité classée au patrimoine mondial de l’Unesco.

« Les visiteurs » de Jean- Marie Poiré

Sorti en 1993, « Les visiteurs », le film mythique de Jean- Marie Poiré, avec Christian Clavier, Jean Reno, Marie-Anne Chazel et Valérie Lemercier, fait certainement partie des monuments du cinéma comique français. L’histoire du comte Godefroy de Montmirail et de son serviteur Jacquouille fut un succès aussi immédiat que durable. Quatorze millions de spectateurs se sont rués dans les salles pour voir ce numéro un du box-office français. L’œuvre est nommée huit fois à la 19e cérémonie des César. Elle n’a cependant obtenu qu’une statuette, celle de la meilleure actrice dans un second rôle décernée à Valérie Lemercier. Le long-métrage se présente comme une carte de visite du sud de la France, particulièrement grâce aux murailles de Carcassonne.

« Le destin » de Youssef Chahine

« Le destin » de l’Egyptien Youssef Chahine, sorti en 1997, fait également défiler des images de Carcassonne. Il s’agit d’un film sur la tolérance et l’intégrisme religieux à travers une histoire racontant la vie du savant Averroès, en Andalousie, au 12e siècle. Les spécialistes du cinéma méditerranéen n’hésitent pas à faire le parallèle avec la situation actuelle marquée par la crise migratoire la guerre au Moyen-Orient. Il remporte le Prix du cinquantième anniversaire du Festival de Cannes.

« Sans famille » de Marc Allégret

« Sans famille » de Marc Allégret, c’est la célèbre histoire du petit Rémy, un enfant adopté par un marginal qui l’emmène aux quatre coins de la France, de foires en marchés, de plaine en montagne, de ville en campagne. La mort de ce père adoptif lui donne l’occasion de rencontrer un autre garçon qui est au courant des zones sombres de son passé. Le héros part ensuite pour l’Angleterre où il rencontre sa mère. Le film, qui est une adaptation du roman d’Hector Malot, est sorti en 1934. Il fait aussi la part belle aux richesses architecturales et au soleil de Carcassonne.

« La promise » de Franc Roddam

Bien que l’histoire du film « La promise » de l’Américain Franc Roddam se situe en Hongrie, c’est à Carcassonne que les images ont été tournées en 1985. Il s’agit d’un remake de « La fiancée de Frankenstein » de James Whale sorti 50 ans plus tôt, d’après un roman de Mary Shelley. La bande-son comprend la fameuse sérénade de Mozart « Une petite musique de nuit ». Le long-métrage a été nominé au prix de la meilleure musique et des meilleurs costumes par l’Académie des films de science-fiction, fantastique et horreur en 1986. Il a également reçu une nomination au prix de la pire actrice pour Jennifer Beal lors des Razzie Awards, la même année.

« La fiancée des ténèbres » de Serge de Poligny

Tourné dans la cité médiévale de Carcassonne et à Joinville-le-Pont, le film « La fiancée des ténèbres » de Serge de Poligny, avec Jany Holt et Pierre Richard-Wilm, est un drame romanesque sorti à la Libération de la France du joug nazi. Le film raconte l’histoire de Roland Samblanca, un homme marié, qui croise une mystérieuse femme en noir lors d’une promenade dans la citadelle. Toute une intrigue naît autour de cette rencontre. La trame se déroule sur fond de légendes sur le catharisme, un culte jugé hérétique et persécuté au 13e siècle.

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